Télépilote de drone, métier d’avenir?

Le métier de télépilote semble être, selon certain experts industriels, un métier d’avenir, mais il est actuellement difficile pour de nombreux télépilotes professionnels de gagner leur vie. La plupart on une activité annexe. Les métiers du drone n’ont pas fait exploser le taux d’activité comme annoncé. Mais le secteur du drone connais actuellement une stabilisation, et on perçois une prise de conscience lente de l’industrie sur le potentiel que nous promet l’évolution technologique des véhicules volants pilotés à distance. (RPAS-Remotely Piloted Aircraft System)

Une réglementation surprenante

Le 10 avril 2016, la Belgique découvrait la première réglementation imposant à tous télépilote de se former et de passer un examen théorique et pratique proche d’un pilote d’avion. Bien que ce niveau de connaissance se justifiait par le fait qu’un pilote licencié pouvait piloter un drone de 150Kg à 100 mètres d’altitude et devait s’intégrer dans un espace aérien en toute sécurité entouré d’avion, de planeurs, d’ULM et de montgolfières, Certains candidats pilotes ne comprenaient pas toujours le besoin d’un tel niveau de compétences pour piloter un drone et réaliser quelques prises de vue sur un besoin immédiat.

début 2020, la réglementation européenne  EASA est arrivée et à fortement assouplis les règles d’utilisation des drones en Belgique. Malgré quelques points de réglementation nébuleuses comme la certification et la classification des drones, l’activité professionnelle deviens plus accessible. Des scénarios standards viennent aider les télépilotes à accomplir leurs missions en réduisant les contraintes administratives. Bien qu’il reste encore du chemin à parcourir à ce niveau et que l’allure n’est pas rapide au vues de certains, l’encadrement réglementaire et administratif s’améliore de mois en mois.

Pléthore de télépilotes?

Au début de l’aventure drone, beaucoup prédisait cette explosion de  marché prometteuse pour les nouveaux pilotes de drones, et certains parlaient même de révolutions dans de nombreux secteurs, du bâtiment à l’agriculture en passant par l’agriculture, l’industrie et bien d’autres. Agoria annonçait 1000 jobs en 2020 (voir l’article).

Fin 2019, la DGTA (direction générale de l’aviation civile) déclarait environs 7000 télépilotes licenciés dont environs 1000 en classe professionnelle et le reste en licence restreinte. Après cette période de croissance, le nombre de télépilotes en ordre de licence fortement diminué,  indiquant un certain degré de saturation de la profession.

En 2020, le changement de réglementation et la transition vers la réglementation EASA à accentué cette baisse. La complexité administrative et le fait de devoir repasser un examen en a découragé plus d’un. Aujourd’hui, les plus motivés sont toujours en activité et tendent à fournir des services professionnels de qualité tout en entretenant un esprit de sécurité et de respect de la vie privée. Grâce à certain professionnels passionnés  du secteur qui travaillent avec détermination, les métiers du drone se structurent et s’améliorent constamment pour évoluer vers une maturité qui apportera la confiance et la reconnaissance des client et du public.

Formation de pilote de drone professionnel

Les télépilotes doivent obtenir une licence théorique de télépilote de drone et suivre une formation pratique afin d’acquérir le niveau de connaissances requis pour obtenir la licence. Cette formation  ne permettra pas une maîtrise totalement du métier de télépilote, mais seulement de maîtriser le drone et d’appréhender les règles de base du pilotage et du vol.  Dans le milieu de l’aéronautique, l’adage “Il n’y a pas de bon pilote, mais il y a de vieux pilotes” à tout son sens. Pour maîtriser ce nouveau métier, les pilotes professionnels devront s’entraîner beaucoup de temps seuls à piloter des drones, et acquérir les aptitudes propres à leurs activités. De plus, il devra apprendre à utiliser le matériel de manière optimum dans le métiers qu’il pratique comme pour la photographie aérienne, il doit apprendre à photographier, recadrer, retoucher et éditer des images. Les services techniques supplémentaires tels que la cartographie, la modélisation 3D ou l’aérographies peuvent souvent nécessiter une autre formation.

L’avenir des métier du drone

Les services qui peuvent rendre les métiers du drone sont actuellement en évolution. Le drone comme un outils complémentaire à une activité professionnelle comme la photogrammétrie ou la thermographie commence à prendre tout son sens avec l’évolution technologique des drones professionnels. Les acteurs de ces métiers commences à y voir une utilité certaine dans certaines situation ou les méthodes “terrestres” montrent leurs limites. La cubature des déplacements de terres sur les chantiers ou dans les carrières par photogrammétrie est en forte croissance.

Il serait difficile pour un télépilote de drone de fournir tous les services offerts par les drones, il y a donc l’utilité du réseau pour rassembler les compétences de chacun pour répondre à chaque besoin et besoin. individuel, communautaire ou professionnel.

Vous souhaitez vous lancer dans un métier du drone

Si vous voulez vous lancer dans une carrière de télépilote de drone professionnel, ne prenez pas à la légère une phase préalable de renseignement sur le métiers vers lequel vous vous dirigez. Réalisez une bonne étude de marché et ayez une vue claire des exigences requises pour cette activité.

Bien souvent, ce n’est qu’a la fin de la formation de télépilote ou même après avoir suivi une formation de spécialisation métier de télépilote, que la candidat réalise les enjeux, les limites, et les contraintes auxquels il devra faire face pour sont activité. Les catégories de drone, les zones de vols interdites et les demandes administratives de dérogations sont, entre autre, des contraintes dont il devra tenir compte pour son activité et qui lui apporteront de maux de têtes et des nuits blanches si i n’y est pas bien préparé.

Heureusement, Des professionnels des formations aux métiers du drone sont la pour vous aider. La plupart sont actifs dans le domaine depuis le début du drone en Belgique. Le CPE-HN et Numeriatech peuvent vous guides dans ce domaine.